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Alzheimer, mon amour

L’histoire

Alzheimer, mon amour ou comment un grand amour se transforme en passion, l’histoire vraie d’un couple séparé par la maladie.

Cécile et Daniel mènent une très belle vie.
Brillants intellectuels, ils sont épanouis dans leur vie privée, grâce à l’amour qu’ils ont chacun à l’égard de l’autre. Ils rayonnent dans leur vie professionnelle, elle est psychologue et coach, il est écrivain.
Tout est parfait…jusqu’à ce que Daniel montre les premiers signes d’une maladie insidieuse, incurable : Alzheimer.
Peu à peu il s’enfouit dans le néant, il sombre dans l’oubli, s’efface, son passé disparaît au fil des jours. Cécile s’engage dans une lutte pour ralentir les effets du temps.
Comment aimer lorsqu’il n’y a plus de futur commun ? Cécile choisit de placer son amour dans cette lente déchirure et s’oppose à cette fatalité :  elle va construire pour deux.  Elle veut comprendre pour préserver et  poursuivre l’amour, malgré la déroute, le temps distordu.

La maladie gagne du terrain. Daniel se libère dans l’oubli. Cécile doit faire face à des brouillards de plus en plus épais. Le voile se lève le jour où elle accepte de passer le relais. Abominable et pourtant inévitable, cette décision est autant une capitulation qu’un apaisement.
Sans passé le présent n’a pas d’avenir………et le présent ne se suffit pas à lui même.

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Note d’intention

La beauté poignante de ce récit nous a profondément touchés, et une adaptation s’est imposée. Nous avons eu envie de prendre le relais, de témoigner à notre tour, de permettre d’échanger autour de cette terrible et si dévastatrice maladie.

Dans un monde de plus en plus communiquant nous avons besoin de solidarité.
Alzheimer, mon amour, véritable tragédie contemporaine s’inscrit dans cette démarche. Cette histoire donne à voir, à entendre l’amour et l’humanité. Il apporte aux malades et à leur entourage (proches, aidants, accompagnants) une place dans la vie courante.
Au-delà de l’histoire personnelle, ce récit met la société devant ses responsabilités et pose des questions d’éthiques.

Comment accueillir la maladie ?
Comment soutenir ceux qu’on appelle les aidants ?
Comment intégrer les différences ?
Peut on envisager un changement de société, de culture, pour répondre à ces questions.

Théâtre, danse, vidéo, musique

Dans notre adaptation, le théâtre, la danse, la vidéo, la musique et les sons se combinent pour offrir des moments d’émotion et de poésie.
Sur scène deux comédiens pour interpréter les deux personnages principaux. D’autres personnages (corps médical, autres patients, amis…) seront interprétés par des projections d’images vidéo et graphiques sur des éléments de décor, des accessoires ou des costumes, ou par des voix off. Une façon de traduire comment l’univers encore commun du malade et de l’aidant s’est écarté du monde extérieur.

Le langage des corps

La répétition/dégradation des gestes, un corps qui chute encore et encore : avec la maladie, le corps se dégrade, les gestes du quotidiens se répètent, mais se font moins précis, moins assurés. A l’opposé, le corps de celui qui accompagne, celui qui avance. Sorte de dysrythmie des corps, des gestes. La lente déchirure : les amants dansent enlacés, puis Cécile continue la danse mais dans son étreinte le corps de Daniel s’est effacé.

Les lumières

Le passage de l’ombre à la lumière plongera le spectateur dans des affres intimes ou dans une clinique aseptisée, mais aussi dans la douceur d’un foyer, ou dans la violence d’une passion. Des images d’instants quotidiens ; des phrases des poèmes de Daniel Huguenin ; des paysages seront projetés sur le décor et sur les corps, …

L’habillage sonore

Le silence de la solitude, le silence après la tempête… Le poids du silence, symbole de ce qui n’est plus… de la disparition. Des sons : des voix, des bruits du monde extérieur, du monde qui avance, qui bouge en opposition avec l’arrêt d’une vie, d’un nous.

Cliquez ici pour faire un donJ’ai écrit « Alzheimer, mon amour » pour partager l’expérience de cette maladie en apportant un témoignage de souffrance et d’espérance. Aujourd’hui, en l’adaptant au théâtre, La Pluie d’Oiseaux prend le relais. Pour que les aidants, les soignants et les chercheurs qui s’y consacrent ne tombent pas, une fois de plus, dans l’oubli.
Cécile Huguenin

 

Texte original : Cécile Huguenin
Adaptation : Véronika Boutinova
Mise en scène : Bertrand Foly
Assistante à la mise en scène : Sophie Bourdon
Interprétation : Hélène Van Geenberghe et Pascal Duclermontier
Chorégraphie : Cyril Viallon
Musique : Philippe Eidel
Créations lumières et vidéo : Valentin Caillieret et Etienne Hannotte
Créations graphiques : Edith Henry
Diffusion : Elise David

Alzheimer mon Amour est soutenu par :

le Centre Culturel EVASION (Noyelles sous Lens),

Alzheimer mon Amour est soutenu par :

la Maison Folie Beaulieu (Lomme),
le Théâtre Massenet (Lille)
le conseil régional Nord-Pas-de-Calais
le conseil général du Nord

remerciements à :

l’Institut Pasteur de Lille

Télécharger le dossier du spectacle 

 

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